Alors que la colère du peuple sud-coréen ne cesse de prendre de l’ampleur suite à la révélation de l’affaire Choi Soon-sil, du nom de la confidente occulte de la présidente Park Geun-hye, les partis de l’opposition intensifient leurs offensives contre le gouvernement.
Aujourd’hui, une séance de questions à l’administration d’urgence sur ce scandale sans précédent a été organisée à l’Assemblée nationale. 12 députés de trois formations de l’opposition ont interrogé les responsables de l’exécutif, alors qu’aucun élu du Saenuri, le parti présidentiel, n’y a participé. A cette occasion, le ministre de la Justice, Kim Hyung-woong, a indiqué que les avoirs de Choi Soon-sil seront confisqués s’il est avéré que ces biens ont été acquis grâce à des actions illégales comme la corruption.
De son côté, la patronne du Minjoo, la première force de l’opposition, a affirmé qu’il est naturel que Park Geun-hye renonce au contrôle des armées. Dans la foulée, Choo Mi-ae a fustigé le Saenuri qui jouerait le rôle de bouclier de la locataire de la Maison bleue.
Le Parti du peuple, quant à lui, a réclamé la démission de la présidente. Son président intérimaire, Park Ji-won, a par ailleurs annoncé que sa formation allait désormais mener des campagnes dans cette perspective. Enfin, les directions des trois partis de l’opposition ont décidé de participer à la veillée aux chandelles prévue demain.
Dans le camp d’en face, le Saenuri a contesté de telles revendications. Son patron du groupe parlementaire, Chung Jin-suk, a affirmé que tous les conflits politiques devraient être résolus conformément à la Constitution.