Séoul et Tokyo devraient parapher leur accord de sécurité générale d’informations militaire (GSOMIA) dans le courant de la semaine prochaine. Selon un responsable du ministère sud-coréen de la Défense, les deux parties se sont mises d’accord sur les principales clauses du traité lors de la 2e réunion de travail tenu avant-hier à Séoul.
Cette ébauche a été immédiatement transmise au ministère des Affaires étrangères qui a demandé à son tour au ministère de la Législation du gouvernement d’examiner le texte. Ainsi, l’accord pourrait être paraphé lors de la 3e réunion prévue la semaine prochaine. Le ministère des Affaires étrangères prendra ensuite en charge la procédure interne, y compris l’approbation en conseil des ministres. Toujours d’après la même source, les deux gouvernements pourront alors officiellement signer le pacte militaire, sans la ratification préalable du texte par le Parlement.
Les deux nations avaient déjà tenté de le conclure en 2012 sans y parvenir, mais en raison de la contestation de l’opposition. Cette fois encore, les trois partis de l’opposition se sont dressés contre cette démarche. Ils reprochent notamment au gouvernement de profiter du chaos provoqué par le scandale Choi Soon-sil, la confidente intime de 40 ans de la présidente Park, pour bâcler ce dossier sensible, alors que les contentieux historiques doivent d’abord être réglés.