La victoire de Donald Trump à la présidentielle des Etats-Unis suscite des interrogations concernant le stationnement des GIs en Corée du Sud. Actuellement, 28 500 soldats ainsi que divers armes stratégiques américaines comme le chasseur F-16 ou les missiles Patriot sont déployés au sud du 38e parallèle.
Or, le candidat républicain élu affirmait tout au long de sa campagne que la Corée du Sud ainsi que le Japon devaient payer plus pour le maintien de ce dispositif sur leur sol respectif. Et si l’armée sud-coréenne le remplace par ses propres capacités, cela devrait lui coûter environ 19 000 milliards de wons, soit environ 15 milliards d’euros.
Cependant, Trump a affirmé la nécessité de renforcer l’alliance avec Séoul lors de sa conversation téléphonique avec la présidente Park Geun-hye tenue hier, ce qui a dissipé les inquiétudes de voir se retirer les troupes américaines de la péninsule coréenne. Toutefois, la prochaine administration américaine pourrait exercer une pression pour que le pays du Matin clair augmente sa contribution de manière considérable chaque année.
Les négociations en la matière devront par ailleurs débuter à la fin de l’année prochaine. Certains experts prévoient même que le transfert du commandement en temps de guerre à l’armée américaine, prévu en 2020, pourrait même être anticipé.
Le ministère sud-coréen de la Défense envisage de faire en sorte que le futur président américain comprenne exactement la réalité du terrain.