Le nouveau président élu des Etats-Unis Donald Trump sera officiellement investi le 20 janvier prochain. En attendant, la Corée du Sud cherche à savoir à quoi va ressembler la politique coréenne de son administration, en particulier à l’égard de l’alliance entre les deux pays et du partage des coûts de stationnement des soldats américains sur son sol.
Pendant sa campagne électorale, le candidat Trump martelait que s’il était élu, il ferait contribuer davantage les alliés de son pays à ce financement et renégocier aussi l’accord de libre-échange Séoul-Washington, entre autres. De quoi inquiéter le gouvernement sud-coréen.
Face à cette situation, le ministre des Affaires étrangères a parlé d’une action ou réaction préventive. Hier, devant la commission de la diplomatie et de la réunification du Parlement, Yun Byung-se a précisé que le gouvernement allait contacter les figures concernées de la prochaine administration américaine après leur sélection, et son équipe de transition.
Le chef de la diplomatie se veut aussi rassurant quant à l’engagement du Parti républicain américain envers la défense de la péninsule. Il l’a en effet qualifié de « solide ».