La Maison présidentielle continue de rejeter la demande de départ de sa locataire et se prépare dorénavant pour une « guerre » de longue durée, plus particulièrement pour les investigations par l’équipe du procureur indépendant à nommer.
Un de ses responsables a affirmé que les enquêtes sur le scandale sont encore à leur début, à ce stade, rien ne prouve les irrégularités commises par Park Geun-hye et que celle-ci ne peut pas quitter son poste juste pour des raisons de soupçons. Et d’ajouter que la chef de l’Etat transférera son pouvoir au Premier ministre autant que la loi le permet et qu’elle élucidera la vérité par le biais des investigations du Parquet et du procureur indépendant.
Park maintient ainsi sa position affichée dans sa dernière déclaration à la nation. Elle a alors annoncé son intention de sortir le pays de la crise en nommant un Premier ministre présenté par le Parlement. Pour ce faire, la présidente de la République continuera ses efforts pour renouer le dialogue avec les patrons de l’opposition. Elle étudie aussi la publication d'une nouvelle déclaration aux sud-Coréens.
Dans cette optique, elle a nommé hier un nouveau vice-ministre des Affaires étrangères. Elle envisage aussi de présider la semaine prochaine la conférence de ses premiers secrétaires. En fin de compte, elle reprend ses activités, comme si de rien n’était.