La Maison bleue a vivement critiqué, dimanche, les premiers résultats des investigations du Parquet qui désignait la chef de l'Etat comme complice dans le scandale Choi Soon-sil. Cette femme de 60 ans, qui est une amie de quatre décennies de Park Geun-hye, a été inculpée hier.
Le porte-parole de la Cheongwadae a souligné que ces résultats n'avaient aucune valeur car ils étaient fondés sur l'imaginaire et des conjectures, non pas sur les preuves. Il a également regretté que l'enquête soit menée sans équité ni neutralité.
Toujours selon Jeong Yeon-guk, si l'équipe d'investigation continue de traiter cette affaire de manière partiale, les affaires de l'Etat risquent de s’enliser sous les offensives politiques injustes. Alors, afin d’éviter ce chaos, a-t-il ajouté, il vaudrait mieux opter pour une autre voie juridique afin de juger responsable ou non la présidente Park. Ainsi, la présidence fait allusion à une destitution.
Concernant la destitution, justement. Réunis peu après l'annonce du Parquet, les éventuels candidats de l'opposition à la prochaine présidentielle se sont mis d'accord pour discuter des procédures.