Après de longues tergiversations, le Minjoo a finalement décidé hier de lancer une procédure de destitution de Park Geun-hye. Dans la foulée, la première force de l’opposition a annoncé qu’elle allait déposer, dès demain même, une proposition en ce sens, si le quorum pour la voter, soit les deux tiers des élus, est assuré.
Actuellement, les trois partis d’opposition et les indépendants détiennent 171 des 300 sièges parlementaires. Il faut donc convaincre au moins 29 députés Saenuri de les rejoindre. Pour cela, le Minjoo va mettre en place une équipe de travail au sein du parti, selon le président de son groupe parlementaire Woo Sang-ho.
Pour sa part, le patron intérimaire du Parti du peuple, la deuxième formation de l’opposition, trouve la recommandation d’un candidat au poste de Premier ministre demandée par la chef de l'Etat elle-même aussi importante que la destitution de celle-ci. Selon Park Jie-won, si on la destituait sans avoir remplacé son actuel chef du gouvernement, la continuité de l’administration Park Geun-hye serait maintenue.
Dans ce contexte, la Maison bleue a annoncé que sa locataire pourrait retirer sa demande au Parlement de présenter un premier ministrable, si l’opposition le fait, à supposer qu’elle quitte son poste.