Hier, les partis de l’opposition ont annoncé qu’ils allaient faire en sorte que la proposition de destitution de la présidente de la République soit votée au début du mois prochain à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, le chef du groupe parlementaire du Saenuri, le parti présidentiel, a répondu qu’il ne pouvait pas accepter ce calendrier, selon lui, « trop précipité ».
 
Chung Jin-suk a affirmé que cela risquerait d’augmenter la confusion dans les affaires de l’Etat et de bâcler l’élection présidentielle anticipée. Elle devrait se tenir en principe en décembre 2017. Dans la foulée, il a demandé aux autres députés de sa formation de lui déléguer le droit de négociations avec l’opposition. Mais les élus « non fidèles » de Park Geun-hye, dont la plupart serait favorable à la destitution, ont rejeté cette proposition.
 
Dans le camp d’en face, la patronne du Minjoo, Choo Mi-ae, a appelé les députés de son parti à clarifier leur position sur la destitution. Quant au Parti du peuple, son président intérimaire, Park Jie-won, a affirmé qu’il faudrait redoubler d’effort afin de persuader tous les élus du Saenuri, proches de Park Geun-hye ou non, à voter cette motion de censure.