Le service médical de la Cheongwadae a reconnu pour la première fois avoir prescrit l'ordonnance des injections de placenta humain ou de plusieurs autres traitements anti-âge que la présidente Park Geun-hye est soupçonnée d’avoir reçu.
 
C’est son chef Lee Sun-woo qui l’a admis devant la commission d’enquête parlementaire sur le « Choi Soon-sil Gate ».
 
Au cours des auditions de la commission hier, ses députés ont intensément interrogé aussi sur les programmes présidentiels pendant « les sept heures » durant lesquelles Park était injoignable, le jour du naufrage du ferry Sewol le 16 avril 2014.
 
Selon les élus de l’opposition, la chef de l’Etat aurait subi une opération anti-âge pendant ce laps de temps. C’est la raison pour laquelle elle était indisponible, alors qu’elle aurait dû ordonner des mesures d'urgence en vue de secourir les survivants de la tragédie. Ce que nie bien sûr la Maison présidentielle.
 
Les députés ont également questionné au sujet de comprimés psychotropes. La présidence en aurait achetés plus de 1 000 ces trois dernières années. Mais l’utilisation de la moitié d’entre eux reste inconnue. La Cheongwadae a alors répondu qu’elle allait leur soumettre des données concrètes.