Les partis politiques sud-coréens se sont mis d'accord ce matin pour ouvrir une session extraordinaire du 15 au 31 décembre. Elle portera notamment sur la relance de l'économie nationale et l'amélioration de la vie quotidienne de la population. 
 
Cet après-midi, les représentants des groupes parlementaires des trois principales formations vont se réunir pour discuter des moyens de stabiliser la situation politique suite à l’onde de choc provoquée par l’adoption de la motion de destitution contre Park Geun-hye. Ils tenteront également de former une équipe de consultation entre le gouvernement, le parti au pouvoir et l’opposition.
 
Dans la foulée, Choo Mi-ae, la patronne du Minjoo, la première formation d’opposition, a proposé de constituer cette entité avec le président du Parlement, les chefs des partis et la délégation gouvernementale conduite par le ministre des Finances Yoo Il-ho. Or, certains élus du Saenuri, le parti présidentiel, ont refusé cette proposition, qui risque, selon eux, de déstabiliser la présidence par intérim assurée par le Premier ministre Hwang Kyo-ahn. 
 
De son côté, Kim Dong-cheol, le président du comité d'urgence du Parti du peuple, la deuxième formation de l'opposition, a préconisé la mise en place d'une commission spéciale afin de débattre d’une éventuelle réforme constitutionnelle.