La Corée du Sud et le Japon ont signé et mis en vigueur le 23 novembre un accord bilatéral de sécurité générale d'informations militaires.
En vertu de ce pacte dit « GSOMIA », son sigle anglais, les deux pays ont échangé directement des renseignements militaires sur les menaces nucléaires et balistiques de Pyongyang. C’était juste avant l’ouverture de leur Dialogue trilatéral sur la défense (DTT) avec les Etats-Unis. Cette rencontre a eu lieu hier à Séoul.
A en croire le ministère de la Défense, seuls les représentants sud-coréens et nippons se sont alors réunis afin de se partager les données. On n’en connaît cependant pas la nature concrète. Le ministère ne l’a pas dévoilée, invoquant un engagement en ce sens avec l’archipel. Une chose est sûre : il s’agit de leur premier échange depuis l’entrée en vigueur de l’accord.