La Cour constitutionnelle, qui doit se prononcer sur la destitution de la présidente Park Geun-hye votée par le Parlement, a décidé d’ouvrir le premier plaidoyer le 3 janvier. Mais avant cela, elle organisera une troisième et dernière audience préparatoire ce vendredi.
 
C’est une décision annoncée lors de la deuxième audience de même nature aujourd’hui. A cette occasion, les députés de la commission parlementaire en charge de la destitution et leurs avocats ont ajouté une nouvelle accusation à celles qui pèsent déjà sur la présidente Park Geun-hye. Ils ont reproché à celle-ci de ne pas avoir rempli son obligation d’accomplir pleinement sa tâche et ce en relation avec son emploi du temps du jour du naufrage du ferry Sewol le 16 avril 2014.
 
Pour leur part, les représentants juridiques de la locataire de la Maison bleue ont demandé auprès de la Cour à se renseigner sur quasiment tous les faits liés aux chefs d’accusation contre leur cliente. Cela concerne notamment les donations de conglomérats pour les deux fondations MI-R et K-Sports ou la fusion des deux entités phares du groupe Samsung. Sans parler des procès-verbaux des enquêtes du Parquet sur l’accident meurtrier du Sewol.