Le débat sur la révision constitutionnelle se concrétise au sein des partis de l’opposition, plus particulièrement sous l’égide de leurs députés qui y sont favorables.
Une soixantaine d’élus de la faction minoritaire du Minjoo et du Parti du peuple ont organisé hier conjointement un débat en ce sens. Au cours de cette réunion, les résultats de sondages d’opinion sur la réforme de la Constitution ont été rendus publics.
Selon ces enquêtes, sept sud-Coréens sur 10 la trouvent nécessaire. Et 60 % des personnes interrogées ont répondu que les amendements devraient être menés avant la prochaine présidentielle.
Les participants au débat ont ainsi insisté sur la nécessité pour les formations politiques de s’allier autour de cette réforme. Ils en ont profité aussi pour proposer de réduire à trois ans le mandat du prochain chef de l’Etat, à la condition que la révision soit adoptée. Si tel est le cas, les législatives et la présidentielle pourront être organisées en 2020 dans la même année. Actuellement, la durée du mandat présidentiel est fixée à cinq ans.
Le patron sortant des Nations unies Ban Ki-moon se serait montré positif à la révision comme à la réduction du mandat. Candidat potentiel au scrutin présidentiel, il rentrera à Séoul à la mi-janvier.