29 députés du Saenuri, le parti au pouvoir, ont officiellement annoncé hier leur départ collectif pour lancer en janvier leur propre formation. Eh bien, ils ont aussitôt accueilli leur ancien collègue Kim Yong-tae, qui avait déjà claqué la porte au parti le 22 novembre dernier. Ils sont donc maintenant 30. Dès le premier jour de leur retrait, ils ont créé un groupe parlementaire et choisi sa direction. Cela a chamboulé le paysage politique sud-coréen.
 
Le pays compte désormais quatre principaux partis : un au pouvoir et les trois autres dans l’opposition. Les numéros deux de leur groupe à l’Assemblée se sont réunis aujourd’hui afin de discuter des détails nécessaires pour mieux gérer les travaux parlementaires. Il s’agit par exemple de la nouvelle composition des commissions permanentes, dont celle ad hoc en charge de la révision de la Constitution, ou de la répartition des sièges dans l’hémicycle.  

Justement, à propos de la commission ad hoc en charge de la réforme constitutionnelle, les quatre formations se sont entendues aujourd'hui sur le nombre de ses membres. Elle sera composée d’un total de 36 élus.

Par ailleurs, le pouvoir et l’opposition ont décidé aujourd’hui en séance plénière de désigner le nouveau président du groupe parlementaire du Saenuri Chung Woo-taek à la tête de la commission permanente qui concerne notamment la Maison présidentielle, et ce en remplacement de son prédécesseur Chung Jin-suk.