En Corée du Nord, Kim Jong-un est arrivé au pouvoir fin 2011 suite au décès de son père Kim Jong-il. Au cours de ces cinq premières années de règne, un total de 340 personnes ont été fusillées ou purgées. Et rien que cette année, une soixantaine d’habitants ont été exécutés en public. C’est en tout cas ce qu’on peut lire dans un livre blanc de l’institut gouvernemental pour la stratégie de la sécurité nationale (INSS). Un document qu’il vient de publier pour faire le bilan des cinq années de règne du jeune leader.  
 
Il précise que le nombre de cadres ainsi exécutés et purgés a progressé rapidement d’une année à l’autre : trois en 2012, une trentaine l’année suivante, une quarantaine en 2014 et environ 60 l’année dernière. Parmi eux figurent son oncle Jang Song-thaek et l’ancien ministre de la Défense Hyon Yong-chol.
 
L’INSS a également fait état du gaspillage des trésors nationaux pour réprimer la population, développer des programmes nucléaire et balistique ou mener une campagne d’idolâtrie. Il analyse que le régime communiste a dépensé par exemple 300 millions de dollars pour effectuer 29 tests nucléaires et tirs de missiles.