La défection de 29 députés du Saenuri, la formation présidentielle, mardi dernier, porte désormais à quatre le nombre des groupes parlementaires. Cette scission modifie non seulement l’échiquier politique du pays mais aussi l’emplacement des partis dans l’hémicycle. Ainsi, lors de la session plénière de l’Assemblée nationale tenue hier, le Minjoo, la première force d’opposition, désormais le premier parti, avec 121 élus occupent les sièges centraux, alors que le Saenuri qui n’en compte maintenant que 99 doit se contenter des places à sa droite. Enfin, les 38 députés du Parti du peuple se sont mis à côté de la nouvelle formation.
Au cours de cette réunion, les quatre partis ont notamment adopté le plan relatif à la création d’une commission ad hoc chargée d’étudier la réforme de la Constitution. La dernière révision en date a eu lieu en 1987. La réduction du mandat ainsi que du pouvoir du président de la République devrait notamment dominer le cœur du débat.
Et aujourd’hui, les directions de quatre formations se sont réunies sous l’égide du président de l’Assemblée nationale. Ils se sont en particulier entendus pour activer un corps consultatif entre le gouvernement et leurs partis pour gérer les affaires de l’Etat. Ils ont également décidé d’ouvrir une session extraordinaire entre le 9 et le 20 janvier prochains, afin de traiter rapidement des lois liés à la vie de la population.