L’année dernière, plus de 1 400 transfuges nord-coréens sont arrivés en Corée du Sud. C’est ce qu’on apprend des données communiquées par le ministère de la Réunification. Ils sont plus exactement 1 414. Cela porte à un total de 30 208 personnes le nombre de leurs compatriotes installés au Sud.
 
Depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un fin 2011, il est de plus en plus périlleux de fuir le pays, car les postes de contrôle ont été renforcés aux frontières et les sanctions sont devenues plus sévères en cas de tentative de fuite. Ainsi, en 2015, seulement 1 276 nord-Coréens ont réussi à s'enfuir pour passer au Sud. Des chiffres comparables aux 2 914 en 2009.
 
Leur nombre a grimpé substantiellement en 2016, et ce pour la première fois depuis 2011. En cause : la politique de la terreur du jeune leader et le durcissement des sanctions internationales contre le régime.
 
La nouveauté est que de plus en plus nombreux sont des membres de l’élite et des travailleurs à l’étranger qui ont fait défection. Comme c’était le cas de l’ex-ambassadeur adjoint de Corée du Nord à Londres Thae Yong-ho et d'un groupe d’employées d’un restaurant nord-coréen en Chine.