La Corée du Nord entend démontrer que l’essai d’un missile balistique intercontinental (ICBM) qui est en phase finale de préparation et qu’elle a l’ intention de faire fait partie de ses droits légitimes notifiés sur la Charte des Nations unies.
Selon l'agence de presse du pays communiste(KCNA), hier, son représentant en poste à l'ONU a envoyé une lettre en ce sens au secrétaire général de l'organisation. L'envoi de cette missive fait suite à l'explication du secrétariat de l'organisation à la demande de Pyongyang sur les récentes sanctions alourdies du Conseil de sécurité qui lui ont été infligées. Une explication qui se base sur l’article 39 de la Charte qui stipule que si l'organe de sécurité mondiale constate l'existence d'une menace contre la paix, d'une rupture de la paix ou d'un acte d'agression, elle fera des recommandations ou décidera de mesures à prendre.
Devant cette réponse, le régime de Kim Jong-un a réfuté cet article en mettant en avant que le test en question n’avait aucun rapport avec un test nucléaire ou un lancement de satellite ou d'une fusée. Selon lui, ces différents essais sont destinés à assurer une force de dissuasion face aux puissances ennemies qui tentent d'empiéter sa souveraineté et son droit de vivre. Du coup, il a menacé de renforcer davantage ses capacités de défense et d'attaque préventive à moins que les Etats-Unis n'arrêtent leurs exercices militaires conjoints avec la Corée du Sud.
Enfin, le pays ermite a cherché à hausser le ton et marteler que les sanctions onusiennes à son égard étaient un « acte contre l'humanité et la civilisation ».