La Commission électorale nationale (NEC) en est venue à conclure que l'ancien secrétaire général de l'Onu avait le droit de se présenter à la prochaine présidentielle, bien qu’il ait vécu à l’étranger ces dix dernières années. Elle a fait part de cette interprétation conforme à la législation concernée dans un message transmis aujourd’hui aux journalistes.
En effet, selon la loi électorale, les sud-Coréens qui sont âgés de plus de 40 ans et qui ont demeuré pendant plus de cinq ans dans leur pays, peuvent se porter candidats à la présidentielle, et ce sans considération de leur présence en continuité ou non.
Même constat pour ceux qui y ont vécu pendant plus de cinq ans avant le jour du scrutin, sans parler de leur séjour à l'étranger dans le cadre d'une fonction publique ou en disposant de l’adresse de leur domicile dans le pays.
Un petit rappel : certains députés du camp de l'opposition ont argué que Ban Ki-moon n'avait pas le droit de briguer un mandat présidentiel, puisqu'il était hors de Corée du Sud ces cinq dernières années.