Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères a estimé que l’installation d’une statue de jeune fille, symbolisant l’esclavage sexuel perpétré par le Japon durant le Seconde guerre mondiale, devant le bâtiment de sa mission étrangère n’est pas conforme aux coutumes de la communauté internationale. Yun Byung-se en a fait part, hier, devant la commission parlementaire concernée.

Le monument en question a été érigé fin décembre par une association civile devant le consulat général nippon à Busan, dans le sud-est de la péninsule. Tokyo a aussitôt vivement protesté auprès de Séoul en l’appelant à faire retirer ce monument. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a même appelé la Corée du Sud à respecter ses engagements comme le Japon l’avait fait en versant un milliard de yens aux rescapées de cette exaction.

Le ministre Yun a néanmoins promis de faire des efforts pour que ce problème soit résolu d’après les protocoles diplomatiques en la matière. Il a suggéré, par exemple, de déplacer la statue en question, à un autre endroit.

Pour rappel, les chefs de la diplomatie des deux pays voisins était parvenu à un compromis sur ce dossier sensible le 28 décembre 2015. Une entente vivement critiquée par de nombreux citoyens sud-coréens et victimes de ce crime historique.