Le conseil provincial de Gyeonggi cherche à dresser une statue représentant des femmes de réconfort sur les îlots Dokdo en mer de l’Est, contrôlés par la Corée du Sud, mais revendiqués par le Japon.
Son président Chung Ki-yeol a annoncé qu’il allait mettre ce projet à l’ordre du jour de la réunion des présidents des conseillers municipaux et provinciaux du pays, qui se tiendra le 8 février, afin d’y obtenir leur soutien.
Il a déjà visité le conseil de la province de Gyeongsang du Nord, qui contrôle administrativement les îlots de la discorde afin de lui faire connaître l’enjeu de l’édification en vue. Mais il s’est heurté à un avis défavorable du chef de sa commission spéciale pour la protection des Dokdo. Nam Jin-bok n’a pas mâché ses mots pour préconiser une approche prudente. Pour lui, le projet risque de poser non seulement un problème diplomatique, mais aussi environnemental, les îlots étant un site naturel classé.
Malgré cela, l’assemblée de la province de Gyeonggi a d’ores et déjà commencé à collecter des fonds nécessaires pour installer la sculpture. Elle souhaite recueillir 70 millions de wons, c’est-à-dire environ 56 000 euros, d’ici la fin de l’année et ériger la sculpture le 14 décembre. Une date qui n’est pas anodine, puisque ce jour-là, cela fera six ans qu’un premier monument de ce type a été mis en place devant l’ambassade du Japon à Séoul.