La Commission électorale nationale (NEC) a condamné hier un journal en ligne à publier un message d'avertissement sur son site. La cause : il a propagé une fausse rumeur à l’encontre de l’un des présidentiables, Son Hak-kyu, le président de la Conférence pour la réforme et la souveraineté du peuple. L'ex-patron du Minjoo s'est rendu à Washington le mois dernier afin de participer à la cérémonie d'investiture de Donald Trump sur l'invitation de ce dernier.
Selon la NEC, le journal a reporté à tort que cette invitation avait été annulée. Cependant, cet article a aussitôt circulé sur les réseaux sociaux, ce qui a considérablement porté atteinte à l’image de Son.
De leurs côtés, chaque parti se retrousse les manches afin de faire face à ce genre de calomnie. Le Minjoo, la première force de l'opposition, a déjà mis en place un centre de déclaration de fausses rumeurs. Le Parti du Peuple, la deuxième formation d'opposition a, quant à lui, créer une équipe chargée de surveiller les articles et les commentaires mensongers.
Le nouveau parti conservateur Bareun, est même en train de préparer une loi en ce sens.