Ce vendredi, cela va faire un an jour pour jour que Séoul a suspendu les opérations du complexe industriel de Gaeseong en territoire nord-coréen, en réponse au quatrième essai nucléaire nord-coréen et au tir d’un missile à longue portée, effectués peu avant cette décision.
 
Un an après la fermeture de ce site emblématique de coopération économique intercoréenne, le gouvernement ne semble toujours pas prêt à le rouvrir. Et les pertes subies par les PME sud-coréennes qui y avaient délocalisé leurs productions font boule de neige.
 
C’est dans ce contexte que certains candidats potentiels à l’élection présidentielle promettent de faire redémarrer les activités du parc, s’ils étaient élus. Mais le ministère de la Réunification reste intransigeant. Pour lui, il doit y avoir d’abord un changement significatif dans la situation au nord de la péninsule pour en discuter.
 
Lors d'un point de presse aujourd'hui, un de ses responsables a affirmé que l’inquiétude sur le soupçon de détournement des salaires pour les travailleurs nord-coréens du site par leurs autorités n’est pas encore levée. De plus, si elles reprenaient dans ce contexte, cela risquerait de relancer le débat sur la violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu.
 
Toujours selon lui, la décision de Séoul a pour objectif d’amener le régime de Kim Jong-un à modifier son calcul et à abandonner ses ambitions nucléaires, en travaillant étroitement avec la communauté internationale. Et il est donc important de maintenir la pression sur lui d’une seule voix.