En lançant sa nouvelle appellation « Parti Liberté Corée », ou PLC, hier, la formation au pouvoir a proposé une grande conférence réunissant les numéros un et deux des quatre principaux partis du pays. Objectif : tenter de trouver une solution politique avant que la Cour constitutionnelle ne se prononce sur la destitution parlementaire de la chef de l’Etat.

De son côté, le Minjoo, qui est le premier parti de l’Assemblée nationale et à la fois la première force de l’opposition, a de nouveau appelé la Cour à rendre sa décision au plus vite et le Premier ministre Hwang Kyo-ahn à avaliser la très possible demande de prolongation du délai des enquêtes par le procureur indépendant, qui travaille sur le Choi Gate. Il a mis la pression sur Hwang qui assure la présidence de la République par intérim, en affirmant que si ce dernier n’acceptait pas la requête, il ferait voter au Parlement une loi sur le procureur spécial afin de prolonger le délai actuel.

Quant au Parti du peuple, la deuxième formation de l’opposition, il poursuit sa pré-campagne présidentielle. En effet, il a tenu hier la réunion tournante de son conseil suprême dans la province de Jeolla du Nord, son fief électoral.

Et le Bareun, la troisième force de l’opposition, créée par les dissidents du PLC, a proposé à tous les autres partis de préparer ensemble une feuille de route de l’après-verdict de la Cour constitutionnelle.

Dans ce contexte, le président de l’Assemblée Chung Sye-kyun et les chefs de file des quatre premiers partis se sont engagés hier à se soumettre à la décision de celle-ci, qu’elle soit pour ou contre la destitution de Park Geun-hye.