Après l’assassinat de Kim Jong-nam, les candidats à la prochaine présidentielle sud-coréenne mènent leur pré-campagne sous le signe de la sécurité nationale.
 
Moon Jae-in du Minjoo, la première formation de l’opposition, de centre-gauche, qui reste toujours le grand favori des sondages, a lancé aujourd’hui un groupe consultatif consacré à la diplomatie baptisé « L’Agrément du peuple ». A cette occasion, il a eu une réunion d’urgence avec des experts des affaires étrangères et s’est engagé à faire disparaître l’inquiétude que les sud-Coréens ressentent après le dernier tir d’essai balistique nord-coréen et le meurtre de Kim Jong-nam.
 
Son rival de la primaire du parti, le gouverneur de la province de Chucheong du Sud Ahn Hee-jung a quant à lui souligné qu’il faudrait conjuguer les forces des sud-Coréens pour faire face au changement rapide de la situation.
 
Autre candidat du Minjoo, le maire de Seongnam Lee Jae-myung a lui été invité aujourd’hui à un débat organisé par le « Kwanhun Club ». Devant cette importante association de journalistes, il a promis de surmonter la crise dans la péninsule en menant une politique étrangère équilibrée tout en accordant la priorité aux intérêts nationaux.
 
Pour sa part, Ahn Cheol-soo, le co-fondateur du Parti du peuple, la deuxième force de l'opposition, a annoncé que s’il était élu président de la République, il nommerait en premier lieu son conseiller à la sécurité nationale.
 
Dans le camp conservateur, Yoo Seung-min du Bareun a insisté sur la nécessité de déployer dans le pays au moins deux à trois batteries THAAD avec le budget de la défense sud-coréen.