Alors que la Corée du Nord a tiré un missile balistique à moyenne portée (IRBM) dimanche dernier, les chefs de la diplomatie sud-coréen, japonais et américain ont de nouveau appelé Pyongyang à abandonner son programme nucléaire et balistique de manière « complète, vérifiable et irréversible ». C'était lors de leur entretien trilatérale qui a eu lieu aujourd'hui, en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 qui s'est ouverte hier à Bonn.
Dans un communiqué conjoint publié à l'issue de leur rencontre, Yun Byung-se, Rex Tillerson et Fumio Kishida ont également souligné le fait que le régime de Kim Jong-un devait respecter toutes les clauses des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu concernées.
De l'avis des experts, la réaffirmation de ce principe, dit CVID, sur le dossier nucléaire nord-coréen signifie que l'administration Trump ne reconnaîtra pas le pays communiste comme une puissance nucléaire et qu'elle n'acceptera pas sa proposition de tenir des pourparlers pour la réduction des armes nucléaires.
Toujours en marge de la réunion ministérielle du G20, Yun s'est entretenu, hier, avec son homologue américain. Les deux hommes ont réaffirmé que les engagements des Etats-Unis pour la défense de la Corée du Sud restent inébranlables après l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. L'assassinat de Kim Jong-nam, demi-frère de l'actuel dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s'est également invité dans leurs discussions. Ils ont annoncé avoir pris conscience de la gravité de l'événement.