Kim Jong-nam, le demi-frère du leader nord-coréen Kim Jong-un, aurait été assassiné sur l’ordre de Pyongyang. C'est ce qu'a estimé ce matin le président sud-coréen par intérim Hwang Kyo-ahn, lors de la réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC).
Le Premier ministre a qualifié de crime contre l'humanité et d'acte terroriste ce meurtre perpétré dans un lieu public très fréquenté d'un pays tiers. Un drame qui, selon lui, révèle de nouveau la cruauté d'un régime qui fait tout pour maintenir son pouvoir. Il a ensuite appelé son administration à coopérer avec la communauté internationale afin de faire payer l'auteur de cet acte abominable.
Hwang n'a pas manqué de mettre en garde tous les organismes gouvernementaux chargés de lutter contre le terrorisme. Il les a également prévenus d’éventuelles nouvelles bravades de la Corée du Nord pour profiter du fait que l'attention du monde entier soit détournée par cet assassinat.
Pour finir, le chef de l'Etat par intérim a souligné que les exercices militaires sud-coréano-américains prévus en mars prochain devraient constituer un outil dissuasif contre le pays communiste d'une part, et donner au peuple sud-coréen confiance dans leur sécurité nationale, d'autre part.