L’affrontement s’envenime entre le parti présidentiel et l’opposition sur la prolongation ou non du délai des investigations du procureur indépendant Park Young-soo, qui enquête sur le scandale Choi Soon-sil.
Pour rappel. L’équipe de Park dispose d’un total de 90 jours pour ses enquêtes, dont 20 pour les préparer. Ce délai doit expirer le 28 février. Les enquêteurs le jugent insuffisant. Du coup, ils ont demandé au chef de l’Etat intérimaire Hwang Kyo-ahn de le renouveler. Selon la loi, il peut être prolongé de jusqu’à 30 jours. Problème : Hwang semble rechigner à accepter leur demande.
Les quatre formations de l’opposition continuent alors de faire pression sur lui pour qu’il l’accepte. Elles cherchent même à réviser la loi concernée afin de faire passer de 70 actuellement à 120 jours le délai des investigations, au cas où il la refuse. Même si cela s’annonce laborieux.
Le président du groupe parlementaire de sa première force, le Minjoo, a vivement critiqué le Parti Liberté Corée au pouvoir, qui est opposé à la prolongation du délai comme à la révision de la loi. Selon Woo Sang-ho, le PLC s’adonne uniquement à la défense de Park Geun-hye et il sera donc sanctionné par le peuple.
Selon son homologue du Parti du peuple, la deuxième formation de l’opposition, à l’origine c’est le Saenuri, l’ancien nom du PLC, qui avait proposé de prolonger le délai de 30 jours. Joo Seung-yong a exhorté Hwang à se prononcer jusqu’à aujourd’hui.
Le parti présidentiel qualifie leur réclamation d’offensive politicienne en préparation de l’élection présidentielle.