Le délai de l’investigation du procureur indépendant sur le scandale Choi Soon-sil touche à sa fin le 28 février. Mardi prochain donc. A l’approche du jour J, les partis de l’opposition continuent d’exhorter le président de la République par intérim à étendre la durée des enquêtes.
Pour le Minjoo, la première formation de l’opposition, ce prolongement est « une petite consolation pour les citoyens qui descendent tous les samedis dans les rues avec une bougie à la main afin de dénoncer les inégalités et les injustices dans notre société ». Hwang Kyo-ahn doit ainsi absolument donner son feu vert.
Le Parti du peuple a, pour sa part, demandé au Premier ministre de choisir de devenir soit « un complice de l’administration Park Geun-hye » soit « un chef de l’Etat intérimaire qui a su écouter la population ».
Enfin, le Bareun, a déclaré que c’était au procureur spécial de décider de mettre fin aux enquêtes ou non. Hwang, n’a pas besoin de juger, il n’a qu’à signer. Et il n’a pas oublié d’ajouter que le numéro un par intérim devra endosser la responsabilité de tous le chaos dû au non-prolongement des enquêtes.
Que dit alors la formation au pouvoir ? Pour le Parti Liberté Corée, le nouveau nom du Saenuri, c’est à Hwang Kyo-ahn de prendre la décision. L’opposition n’a pas le droit de lui dire de faire quoi que ce soit.