Alors que l'utilisation de VX dans l'assassinat de Kim Jong-nam soulève un tollé général de la communauté internationale, Séoul augmente ses pressions contre la Corée du Nord via les institutions internationales. Le VX est un agent innervant extrêmement toxique classé comme arme de destruction massive par l'Onu.
Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères va d'abord prononcer un discours, lors d'une session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDH) qui s'ouvre aujourd'hui à Genève. Yun Byung-se mettra notamment l'accent sur la responsabilité de Pyongyang dans le meurtre du demi-frère du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.
Ensuite, le chef de la diplomatie sud-coréen va assister à la Conférence du désarmement, afin de souligner la nécessité de faire fermement face au pays communiste pour avoir utilisé du VX dans un aéroport civil. D'autant plus que le régime de Kim Jong-un serait le troisième pays détenteur d'arme chimique.
Le gouvernement sud-coréen envisage ainsi de saisir à terme le Conseil de sécurité de l'Onu sur ce dossier en coordination avec les Etats-Unis. D'après les médias, Washington aurait par ailleurs commencé à examiner la possibilité de désigner de nouveau la Corée du Nord comme un Etat soutenant le terrorisme.