Après avoir participé aux travaux du Conseil des droits de l’Homme et de la Conférence du désarmement à Genève, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères est rentré hier.
 
Interrogé alors par des journalistes à l’aéroport d’Incheon, Yun Byung-se a déclaré qu’une possibilité de débattre, si nécessaire, du dossier des armes chimiques nord-coréennes au Conseil de sécurité des Nations unies, voire à l’Organisation de l’aviation internationale civile, pourrait être étudiée. Un dossier qui a refait surface après le meurtre du demi-frère de Kim Jong-un.
 
Selon le chef de la diplomatie sud-coréenne, afin d’assassiner Kim Jong-nam, Pyongyang a réellement utilisé une arme chimique interdite et nombre de participants à la Conférence du désarment de Genève ont condamné cela.
 
A propos de la politique nord-coréenne de la nouvelle administration américaine, dont les contours seront bientôt connus, Yun a prévu qu’elle aurait pour base une réaction ferme à la hauteur de la gravité et du caractère urgent des menaces nucléaire et balistique de Pyongyang. Car le temps presse, ces dangers étant imminents. Il estime aussi que Washington écoutera pleinement les opinions de Séoul dans l’établissement de sa politique vis-à-vis du pays communiste.  
 
Yun a aussi évoqué le fait que Donald Trump accordait « une priorité très, très haute » à la défense contre les menaces nord-coréennes.