Souvent, les tirs de missiles et les essais nucléaires nord-coréens intervenaient successivement. L’attention se porte alors sur l’éventualité d’un nouveau test atomique.
 
Les images satellites dévoilées le mois dernier par le site web américain 38 North montraient un changement en ce sens près du deuxième tunnel de sa base nucléaire de Punggye-ri, dans le nord-est du pays. Là où le régime communiste avait procédé à quatre essais nucléaires précédents. Il s’agirait des travaux de creusement de tunnels.
 
Or, le renseignement sud-coréen a récemment découvert que l’entrée de cette galerie souterraine était fermée, comme ce fut le cas dans le passé avant les tests nucléaires. Un signe qui fait penser à une avancée considérable de la préparation d’un nouvel essai.
 
Dans un briefing devant le Parlement fin 2016, le service de renseignement (NIS) avait déjà affirmé que le Nord pourrait en mener un nouveau à tout moment dans le tunnel numéro 3 de Punggye-ri et que des mouvements de personnes ainsi que de véhicules étaient visibles autour du tunnel numéro 2.
 
Le royaume ermite semble également tester des moteurs pour son missile balistique intercontinental sur sa base de Tongchang-ri et dans son usine d’armement proche de Kusong, dans le nord-ouest de son territoire.
 
Le NIS estime alors que le Nord pourrait effectuer un nouveau test atomique et un tir d’essai d’un ICBM durant la période de l’exercice militaire sud-coréano-américain « Foal Eagle », qui se poursuivra jusqu’à la fin avril, plus particulièrement aux alentours du 15 avril, le jour anniversaire de Kim Il-sung, son fondateur décédé en 1994.