Suite à la validation de la destitution de Park Geun-hye par la Cour constitutionnelle, la Cheongwadae est plongée dans un état de choc. L'ex-présidente sud-coréenne va vraisemblablement quitter le palais présidentiel aujourd'hui. Elle devrait ensuite se diriger vers sa résidence privée située dans le sud de la capitale, sans commenter cette décision.
 
Comme elle n'est plus protégée par l'immunité pénale dont jouit un chef de l’Etat, Park Geun-hye devrait désormais se préparer aux investigations du Parquet. En effet, ce dernier la soupçonne de complicité avec sa confidente intime Choi Soon-sil dans divers affaires de corruption et d'abus de pouvoir.
 
La classe politique se montre divisée. Le Parti Liberté Corée, la formation présidentielle, semble profondément bouleversée. Néanmoins, son président intérimaire, In Myung-jin, a affirmé que son parti allait accepter ce résultat, en s'excusant de ne pas avoir accompli le devoir d'un parti au pouvoir.
 
Dans le camp d'en face, toutes les formations de l'opposition ont salué d'une seule voix le verdict des sages. Le Minjoo, la première force de l'opposition, s'est réjouie d'une décision juste et équitable. Le président du Parti du peuple, le deuxième parti de l'opposition, Park Jie-won, a salué une des révolutions les plus merveilleuses de l'Histoire de l'Humanité avant de s'engager à construire une nouvelle Corée.
 
De son côté, le Bareun, le nouveau parti conservateur, s'est félicité d'avoir participé à la destitution de Park Geun-hye avant d'affirmer qu'il était temps de se diriger vers un nouvel avenir.