La vie de l'ex-présidente sud-coréenne est semée d’événements dramatiques. Née en 1952, la fille aînée du dictateur militaire, Park Chung-hee, est devenue la première dame de facto, suite à l'assassinat de sa mère en 1974. Mais après que son père a,lui aussi, été tué par l'un de ses proches en 1979, Park Geun-hye a mené une vie recluse loin des regards.
 
C'est en avril 1998 que Park revient devant le public. Elle est élue comme députée du Grand parti national (GPN), l'ancien nom de l'actuel Parti Liberté Corée, lors d'une élection partielle tenue dans une circonscription électorale à Daegu, fief traditionnel des partis au pouvoir. Depuis, elle a réussi à être élue quatre fois de suite, en devenant une figure de proue de la formation conservatrice.
 
Grâce à son héritage politique ainsi qu'à une image de « femme politique de principe et de confiance », la fille de l'ancien dictateur est investie comme présidente de la République en février 2013. Elle était la première femme à arriver à ce plus haut poste de l’Etat.
 
Pourtant, Park Geun-hye a été critiquée pour son manque de communication tout au long de son mandat. Et en octobre de l'année dernière, suite à l'éclatement de l'affaire Choi Soon-sil, du nom de sa confidente de 40 ans, sa côte de popularité a chuté autour de 4 %.
 
Enfin, l'ex-chef de l’Etat est maintenant obligée de mettre fin à sa carrière politique avec le déshonneur d'être le premier président à être révoqué.