Tous les partis politiques sauf le Parti Liberté Corée, le parti au pouvoir ont fustigé la présidente destituée. Selon eux, Park Geun-hye aurait contesté la décision de la Cour constitutionnelle. En effet, sans autre commentaire ni excuse adressés à ses concitoyens, Park s’est simplement déclarée persuadée que la vérité allait triompher. 
 
Le Minjoo, le premier parti de l'opposition, s'est dit stupéfait et profondément navré, face à ce déni de la chef de l'Etat déchue qui, encore une fois, néglige son obligation de respecter la loi et la Constitution. Les principaux postulants à la présidentielle de cette force de centre-gauche ont tous indiqué que Park incitait au conflit national. 
 
De son côté, le Parti du peuple, de l'opposition également, a été de nouveau déçu, selon son porte-parole, par la réaction irresponsable de l'ancienne locataire de la Cheongwadae qui ne reconnaît pas ses actes illégaux, ni le verdict du conseil des sages. 
 
Le Bareun, le nouveau parti conservateur dissident du Saenuri, l'ancien nom du Parti Liberté Corée, a souligné, quant à lui, que l’ex-présidente n'aurait pas dû formuler des remarques susceptibles de pousser ses sympathisants à nier l'Etat de droit. Enfin, le Parti Liberté Corée n'a fait aucun commentaire officiel, probablement pour ne pas déplaire à ces électeurs conservateurs pro-Park Geun-hye.