La Corée du Sud se prépare aussi à la réforme de sa Constitution, révisée pour la dernière fois il y a 30 ans. Pour cela, une commission ad hoc a été mise en place à l’Assemblée nationale. Et les partis politiques sont tous d’accord sur la nécessité de la réviser. Mais ils sont divisés sur son cap ou sur son échéance.
Dans ce contexte, trois des quatre formations qui disposent d’un groupe parlementaire ont trouvé une entente aujourd’hui. Il s’agit d’organiser le référendum national en même temps que la prochaine élection présidentielle le 9 mai, pour demander l’avis du peuple sur l’amendement de la loi fondamentale.
Les trois sont les deux partis conservateurs, le Parti Liberté Corée et le Bareun, ainsi que le Parti du peuple, centriste. Ils ont déjà préparé un avant-projet de révision et adopteront un texte final d’ici au début de la semaine prochaine.
Ses principes généraux consistent à maintenir un régime présidentiel, mais pas tel qu’il est. Le président de la République sera élu pour un mandat de quatre ans, renouvelable une fois. Actuellement, il est de cinq ans et non renouvelable. Plus important, c’est que le chef de l’Etat élu dans le cadre de la nouvelle Constitution disposera de moins de pouvoir qu’actuellement.
Mais rien n’est sûr pour le moment, car il reste encore un long chemin à parcourir. Ce qui est certain en revanche, c’est que les candidats de chaque parti à la présidentielle de mai en feront leur cheval de bataille.