Alors que Tokyo a approuvé hier les manuels scolaires revendiquant sa souveraineté sur les îlots Dokdo, Séoul a vivement protesté contre cette décision en appelant à leur rectification immédiate.

Aussitôt l'information dévoilée hier après-midi, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a convoqué le chargé d'affaires de l'ambassade du Japon en Corée du Sud pour faire part de sa protestation. Il a également publié un communiqué au nom du porte-parole du ministère, stipulant notamment que les générations futures du Japon seraient les victimes de ce révisionnisme et a exhorté une fois encore le gouvernement nippon à regarder l'Histoire en face.

Rappel, la plupart des livres scolaires japonais pour les écoles primaires et les collèges reflète cette vision. Et dès l'année prochaine, 80 % des lycéens nippons étudieront avec des manuels contenant des contre-vérités historiques.