En septembre dernier, les réseaux informatiques du ministère sud-coréen de la Défense ont été piratés et des données militaires dérobées. Une piste nord-coréenne a alors été privilégiée. C’était la première fois depuis la création de l’armée que cet intranet a subi une cyber-attaque nord-coréenne présumée. Une enquête ouverte s’est récemment achevée.
 
On a alors appris que parmi les documents volés, il y a ceux sur l’OPLAN 5027, un plan opérationnel établi par les forces combinées sud-coréano-américaines pour faire face à des attaques surprises de Pyongyang. Pourtant, le ministère avait assuré que la fuite de ces données n’était pas sérieuse. Cela devra faire des vagues. Des enquêtes complémentaires sont en cours pour en savoir plus sur les causes.
 
Un responsable gouvernemental estime que sur l’intranet de l’armée, il y a deux réseaux : l’un sur les plans d’opérations, l’autre sur les affaires administratives. Mais l’armée les utilisait sans les avoir séparés. Cela aurait été à l’origine de la fuite.
 
Elle se penche sur les sanctions à imposer à l’encontre de ses responsables. Il semble aussi inévitable désormais que l’OPLAN en question doive être modifié.