Comme il s’y était engagé lundi, le Japon a renvoyé hier son ambassadeur à Séoul. Après environ trois mois d’absence, Yasumasa Nagamine a repris son travail. Son pays l’avait rappelé en janvier pour protester contre l’installation, un mois plus tôt à Busan, d’une statue de jeune fille symbolisant les femmes de réconfort.
Le représentant japonais a expliqué être de retour pour appeler Séoul à mettre en œuvre son accord sur ces anciennes victimes de l’esclavage sexuel, conclu avec Tokyo en décembre 2015. Il a annoncé qu’il allait rencontrer pour cela de hauts responsables gouvernementaux sud-coréens, dont le chef de l’Etat intérimaire Hwang Kyo-ahn. Autre raison de sa rentrée évoquée : faire face à la menace nucléaire et balistique grandissante de la Corée du Nord.
Le consul général japonais à Busan Yasuhiro Morimoto est lui aussi revenu en poste hier. Il avait été rappelé par son pays en même temps que l’ambassadeur.
En ce qui concerne la rencontre avec Hwang Kyo-ahn, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a annoncé que si Nagamine faisait une telle demande, il y réfléchirait.