En Corée du Nord, c’est aujourd’hui que l’Assemblée populaire suprême (APS) se réunit à Pyongyang. Une date qui n’est pas anodine, puisqu’il y a cinq ans jour pour jour, Kim Jong-un avait été nommé premier secrétaire du parti des travailleurs.
 
Selon la Constitution nord-coréenne, l’APS est l’organe le plus élevé du pouvoir du pays. Mais son rôle n’est pas à la hauteur de son statut. Elle se contente d’approuver les décisions du parti. Sept réunions ont eu lieu depuis que Kim III a pris les rênes du pays. Ce dernier était présent à cinq d’entre elles.
 
L’an passé, elle a remplacé la puissante Commission de défense nationale par celle des affaires de l’Etat et a élu Kim à sa présidence. La session de cette année est la première après que Donald Trump soit arrivé au pouvoir. Alors, l’attention se porte non seulement sur la présence ou non du leader nord-coréen, mais aussi sur les messages qu’il pourrait annoncer à l’adresse des Etats-Unis, plus particulièrement sur le dossier nucléaire. Lors des assises de 2012, le Nord avait affirmé dans sa Constitution son statut de puissance nucléaire pour la première fois.
 
On cherche également à savoir qui a été nommé ou qui le sera au poste de chef des renseignements. Car le nom du successeur de Kim Won-hong, limogé en janvier, reste toujours inconnu.