Afin de contrer la menace nucléaire et balistique croissante de la Corée du Nord, le ministère sud-coréen de la Défense a décidé d'avancer la mise en place d'un dispositif en trois axes.
Il s'agit de son plan de renforcement de la défense qui sera appliqué de 2018 à 2022 au lieu de démarrer au milieu des années 2020. 238 000 milliards de wons, l'équivalent de 196 milliards d'euros seront consacrés à ce plan quinquennal.
Ces trois axes sont le système de frappes préemptives « Kill Chain », la capacité antiaérienne et antibalistique autonome « KAMD », et enfin le système d'attaques préemptives contre la Corée du Nord « KMPR ».
Pour mener à bien ce dispositif pour le renforcement de la puissance de l'armée, le gouvernement se dotera de plusieurs satellites espions militaires, de bombes guidées à lasers et d’avions de reconnaissance à haute altitude. Deux radars d’alerte précoce pour parer toute attaque de missiles balistiques ainsi que des avions de reconnaissance sans pilote pour des opérations spéciales figurent aussi sur sa liste des nouveaux achats.
Mais ce n'est pas tout ; les autorités militaires sud-coréennes ont décidé de débourser 250 milliards de wons, soit 207 millions d'euros pour contrer toute attaque cybernetique.