Le nouveau gouvernement de Moon Jae-in envisage une troisième voie, au lieu d'annuler ou de renégocier l'accord controversé que celui de Park Geun-hye a conclu avec le Japon en décembre 2015 sur les femmes de réconfort.
 
Petit rappel historique : en août 1993, Yohei Kono, le secrétaire général du gouvernement japonais de l'époque, a reconnu que l'armée impériale nippone avait contraint les jeunes Coréennes à l'esclavage sexuel durant la Seconde guerre mondiale, tout en présentant des excuses. Depuis, les relations entre deux pays voisins se sont grandement améliorées.
 
En effet, le député du Minjoo Moon Hee-sang a évoqué hier devant les journalistes de la KBS ce discours de Kono. Pour l'émissaire spécial pour le Japon désigné par le nouveau chef de l'Etat, une entente politique serait nécessaire pour résoudre cet épineux dossier. Ces propos laissent imaginer que la nouvelle administration pourrait demander à Tokyo de reconnaître des atrocités perpétrées par ses ancêtres contre la Corée.