Le secrétaire général des Nations unies n’a pas soutenu l'accord sur les femmes de réconfort conclu en décembre 2015 entre la Corée du Sud et le Japon. En revanche, Antonio Guterres défend le principe selon lequel la nature et le contenu de l'éventuelle résolution de cet épineux dossier doivent dépendre des deux pays concernés.
Son porte-parole, Stéphane Dujarric, s'est ainsi exprimé probablement pour calmer le trouble causé par les récents propos du patron de l'Onu. En effet, l'agence de presse japonaise Kyodo News a annoncé hier, tout en citant le ministère japonais des Affaires étrangères, qu’il soutenait et accueillait avec satisfaction ce fameux accord sur les « wianbus », lors de sa rencontre avec le Premier ministre nippon Shinzo Abe tenue le 27 mai en marge du G7 en Italie.
Tokyo exige que cet accord conclu avec l'administration de Park Geun-hye, l'ancienne présidente sud-coréenne déchue, soit définitif et irréversible. Mais Moon Jae-in, le nouveau chef de l'Etat sud-coréen, a expliqué, au lendemain de sa prise de fonction, à Shinzo Abe que cet accord n'était pas accepté par la plupart de ses compatriotes.