L'Assemblée nationale sud-coréenne a débuté aujourd'hui sa session extraordinaire, qui est la 1ère du genre depuis l'arrivée au pouvoir de Moon Jae-in le 10 mai. Dans les grandes lignes, les partis politiques et la Maison bleue se sont accordés sur la coopération politique, mais en détail, les bras de fer entre les camps s’annoncent plutôt féroces autour des dossiers litigieux.
Pour le Minjoo, le parti présidentiel, le plus urgent est de créer des emplois. Alors, il souhaite faire adopter, au plus tard le 27 juin, l'additif au budget de l'ordre de 10 000 milliards de wons, soit l'équivalent de 7, 98 milliards d'euros, pour créer 810 000 emplois dans le secteur public.
Mais le Parti Liberté Corée, la première formation de l'opposition, s'oppose à cette lutte contre le chômage soutenue par la dépense du budget national. Par ailleurs, il dénonce toujours la nomination du Premier ministre qui selon lui ne respecte pas les critères promis par Moon Jae-in lors de sa campagne électorale.
Le projet de loi relative à la réorganisation gouvernementale constitue une autre pomme de discorde. D'après ce projet, l'administration pour les PME-PMI deviendrait par exemple d'ordre ministériel, le commerce extérieur serait transféré au ministère des Affaires étrangère. Mais le camp d'opposition se déclare contre cette modification.