L'Assemblée nationale a auditionné aujourd'hui le candidat à la présidence de la KFTC, l'autorité de supervision de la concurrence, Kim Sang-jo, désigné par le président Moon Jae-in. L'ambiance était tendue entre le Minjoo, le parti au pouvoir, et trois formations de l'opposition tout au long de la séance. Ces dernières appellent Kim à retirer sa candidature, en raison de nombreux soupçons pesant sur lui-même et sa famille.
En effet, le candidat est soupçonné d'avoir plagié une de ses thèses et rédigé un faux contrat lors d'une transaction immobilière afin de détourner les impôts ou bien de dissimuler une partie de sa fortune ou celle de sa famille. D'après l'opposition, son fils aurait bénéficié d'un privilège en se faisant exempter de son service militaire et sa femme aurait profité d'une faveur afin d'occuper un poste convoité. Enfin, il lui est reproché d'avoir déclaré un faux domicile à des fins de spéculation immobilière.
En particulier, les députés du Partis Liberté Corée, première force de l'opposition conservatrice, n'ont pas ménagé le patron désigné de la KFTC, en lui demandant des documents supplémentaires et des explications plus précises sur ces doutes.
Dans le camp d'en face, la formation présidentielle de centre gauche s'est efforcé de défendre le candidat, en appelant les députés à se focaliser sur les politiques de ce dernier au lieu de l'attaquer personnellement.
De son côté, dans son discours d'inauguration, Kim Sang-jo s'est engagé à redonner du dynamise à l'économie sud-coréenne et à mettre en place un système susceptible de créer davantage d'emplois stables.