L'Assemblée nationale a auditionné hier le candidat à la présidence de la KFTC, l'autorité de supervision de la concurrence, Kim Sang-jo, désigné par le président de la République Moon Jae-in.
Le Minjoo, la formation au pouvoir, s'est focalisé sur la volonté de Kim Sang-jo pour la réforme des conglomérats. Le député Kim Byung-doo a notamment demandé si le candidat allait introduire un système permettant au tribunal d'ordonner la division d'un groupe lorsqu'il a été jugé que l’hégémonie de ce dernier nuit à la libre concurrence. L'interrogé a répondu qu'il le mettra en place activement. Dans la foulée, il s'est engagé à rendre plus transparent le fonctionnement de la KFTC en publiant, entre autres, le résultat de ses investigations.
Dans le camp d'en face, les partis de l'opposition ont demandé des explications sur plusieurs soupçons qui pèsent sur le candidat, notamment la fausse déclaration de domicile ou encore son influence dans le milieu académique dont sa femme aurait bénéficié afin d'être embauchée comme professeur d'un lycée.
Pour le premier, Kim Sang-jo a expliqué que c'était pour faire soigner son épouse souffrant d'un cancer et non pas à des fins spéculatives. Pour le second, il s'est excusé auprès du chef de l’Etat et du peuple en répondant qu'il n'avait pourtant pas exercer de pression quelconque auprès de la direction du lycée en question.
Quant aux autres soupçons, tels que le plagiat d'une de ses thèses ou la rédaction d'un faux contrat, le candidat a reconnu partiellement sa faute.