Une nouvelle étape dans la confirmation parlementaire des premières nominations de Moon Jae-in.
Trois auditions ont eu lieu aujourd’hui en même temps. Elles concernent Kang Kyung-wha, Kim Dong-yeon et Kim Yi-su, proposés par le nouveau président de la République pour diriger respectivement le ministère des Affaires étrangères, celui des Finances et la Cour constitutionnelle.
Comme à son habitude, l’opposition ne se contente pas d’entériner le choix du chef de l’Etat. Avant même le grand oral des trois candidats, elle a prévenu qu’elle regarderait à la loupe tous les soupçons pesant sur eux.
Kang est notamment suspectée d’avoir investi dans des biens immobiliers pour réaliser une plus-value, d’avoir fraudé le fisc et d’avoir copié un auteur dans la rédaction de sa thèse de doctorat, en plus de la fausse déclaration de son adresse de domicile. L’intéressée a démenti sans surprise la majorité de ces soupçons.
Interrogée sur la question liée au déploiement du THAAD américain dans le pays, l’ancienne diplomate onusienne a affirmé que c’était une décision prise pour la sécurité nationale, mais qu’un débat parlementaire était nécessaire pour cela.
Quant à Kim Yi-su, il a été montré du doigt pour avoir condamné à mort le conducteur d’un bus transportant les civils lors du mouvement de Gwangju pour la démocratisation en 1980. Il a présenté ses excuses à tous ceux qui sont toujours en difficultés en raison de son verdict passé.
Enfin, Kim Dong-yeon a lui aussi réfuté le soupçon selon lequel il aurait évité le service militaire actif en présentant une fausse acuité visuelle. A propos de la politique économique qu’il compte mener, il s’est engagé à donner la priorité aux investissements respectueux de l’Homme, à l’économie impartiale et à la croissance innovante.