La guerre des nerfs s’intensifie entre le parti présidentiel et l’opposition au sein de la commission parlementaire chargée de l’étude de certains projets ou actions de la présidence de la République.

Les trois principales forces de l’opposition ont convoqué cet après-midi une réunion de cette commission, dont le président est d’ailleurs un élu issu du Parti Liberté Corée (PLC), la première formation d’opposition. Avec pour objectif d’en savoir plus sur la raison pour laquelle la Cheongwadae n’ait pas procédé à une analyse détaillée avant que Moon Jae-in ait désigné certains postulants à des postes de ministre, en particulier Ahn Kyung-hwan, proposé pour diriger le ministère de la Justice, mais contraint de retirer sa candidature.

Ces trois mouvements réclament la présence, devant la commission, du secrétaire général de Moon, de deux de ses premiers secrétaires concernés, l’un aux affaires civiles et l’autre aux nominations, pour livrer leurs explications. Ils demandent aussi au conseiller à la sécurité nationale de la Maison bleue de faire de même pour répondre à leurs questions sur les tensions diplomatiques présumées entre Séoul et Washington.

Le Minjoo, le parti de Moon Jae-in, ne l’entend pas de cette oreille. Il martèle ne pas pouvoir participer à la réunion, dont la tenue a été décidée sans l’avoir consulté. Il est allé plus loin en insistant sur la nécessite pour le PLC de lui passer sa présidence, assumée traditionnellement par un parti présidentiel. Ses élus membres de la commission y étaient quand même brièvement présents.