Alors que les trois principaux partis de l'opposition demandent le retrait des trois ministres désignés par le chef de l’État, à savoir celui de la Défense Song Young-moo, celui de l'Education Kim Sang-gon et celui du Travail et de l'Emploi Cho Dae-yop, le parti au pouvoir, a du mal à entamer l'examen du projet sur la rallonge budgétaire déposé le 7 juin dernier à l'Assemblée nationale. Il s'agissait d'une nouvelle enveloppe de 11 200 milliards de wons, soit environ 8,85 milliards d'euros, destinées à créer plus de 110 000 emplois.

Ce matin, les chefs du groupe parlementaire du Minjoo, du Parti du peuple et du Bareun ont discuté de ces deux dossiers brûlants, mais n'ont pas pu trouver un terrain d'entente. Le Parti Liberté Corée, la 1ère force de l'opposition, avait boycotté son examen.

A l'issue de cette réunion, le représentant des députés du Parti du peuple, centriste, Kim Dong-cheol a affirmé que sa formation allait décider d'une position lors de l'assemblée générale des élus prévue lundi prochain sur l'adoption de compte-rendu de l'audition parlementaire de ces trois candidats. Pour ce qui est de la rallonge budgétaire, il a indiqué que son parti allait proposer rapidement une alternative.

Son homologue du Bareun, le nouveau parti conservateur, Joo Ho-young, a dit avoir appelé le parti au pouvoir à retirer les trois candidatures en question en avertissant que dans le cas contraire, il serait difficile pour sa formation de coopérer pour voter pour l'additif budgétaire.

Dans le camp d'en face, le Minjoo s'oppose à lier ces deux dossiers, et souligne qu'étant donné que le projet budgétaire concerne directement la vie du peuple, un examen indépendant des querelles politiciennes doit être fait.