Aujourd’hui, cela fait neuf ans jour pour jour qu’une touriste sud-coréenne a été abattue par balle par un soldat nord-coréen lors de son voyage aux monts Geumgang de l’autre côté du 38e parallèle.
Après cet incident, Séoul a suspendu ces seuls circuits touristiques de sud-Coréens au nord de la péninsule. Cela a causé d’énormes pertes à leur opérateur et à ses fournisseurs.
Neuf ans après, l’association de ces firmes demande au nouveau gouvernement de centre-gauche de les rouvrir et de compenser le préjudice subi, comme son administration précédente, conservatrice, l’avait fait pour les PME sud-coréennes touchées par la fermeture du site industriel de Gaeseong, également situé au nord de la péninsule.
Les activités du complexe intercoréen ont été stoppées en février 2016. L’exécutif d’alors, celui de la présidente destituée Park Geun-hye avait attribué 507,9 milliards de wons de réparations monétaires, soit quasiment deux tiers de leurs pertes, alors que les opérateurs des excursions aux monts Geumgang ont bénéficié seulement de prêts bancaires spéciaux et des frais de gestion urgents.